L’art Brut : Jacques Soisson

Dans mon premier article de blog, je vous ai présenté l’art en milieu psychiatrique et le style d’Art Brut défini par Jean Dubuffet. Si vous ne l’avez pas encore lu, retrouvez-le ici.
Aujourd’hui, je souhaite vous parler d’un artiste moins connu, mais qui me fascine profondément : Jacques Soisson.

Des débuts comme psychothérapeute

Jacques Soisson, avant de devenir un peintre reconnu, a suivi un chemin singulier. Originaire du Sud de la France, il a étudié aux Beaux-Arts de Toulouse et de Montpellier. Sa carrière a commencé dans un domaine étonnamment éloigné de l’art : il a exercé pendant plus de dix ans comme psychothérapeute pour enfants.

Cette expérience lui a permis de constituer une remarquable collection de dessins et peintures réalisés par des enfants et adolescents, une véritable fenêtre sur leurs émotions et leur créativité. Une partie de cette collection a été léguée au Musée d’Issoudun, où elle continue d’émerveiller les visiteurs.
Parallèlement, Jacques Soisson s’est impliqué dans le mouvement de l’Art Brut, rejoignant la société créée par Jean Dubuffet et contribuant à enrichir ce courant artistique unique.

Une production artistique fantastique

Jacques Soisson est souvent décrit comme un « machiniste de l’imaginaire », un qualificatif qui résume bien son œuvre. Ses peintures se distinguent par des couleurs vives et contrastées, souvent qualifiées de « mexicaines », qui captivent instantanément le regard.

Mais l’un des aspects les plus marquants de son travail reste ses personnages totémiques, figures énigmatiques et puissantes, qui semblent vibrer d’une énergie brute et d’une personnalité unique. Ces œuvres, à la fois fantastiques et profondément humaines, invitent à une réflexion personnelle sur l’art et l’émotion.

Je vous encourage vivement à découvrir son univers sur son compte Instagram officiel : jacques_soisson_officiel.

En attendant, voici quelques œuvres pour vous donner un aperçu de son talent unique.