Daniel s’intéresse à l’idéalisation que l’on se fait de soi-même et à comment on représente notre individualité. Dans ses pièces, il fait usage de la mise en scène pour raconter son histoire, c’est-à-dire son expérience migratoire, sa «gender fluidity» ou ses relations amoureuses.
Il nous montre de façon poétique, mais parfois morbide son quotidien. Le document, l’esthétique du cabaret, l’iconographie religieuse, comme l’ex-voto et le folklore mexicain ont aussi une grande présence dans sa pratique. Il évoque et symbolise la représentation de sa mythologie en utilisant la peinture, le dessin, la photographie, la broderie et la performance comme forme de narration. Daniel nous parle d’amour, de solitude, de violence, de peur, de distance, d’absence, d’espoir, de désir, d’attente, de survie, de fatigue, de courage et de rejet.
Citation de l’artiste : « Dans la représentation du théâtre de ma vie et de la construction de moi, il est question de genre, de sexualité et d’immigration. J’en parle de manière intime, nostalgique et poétique, mais activiste. »