Raphaëlle fait des allers retours entre le dessin et le volume. Elle essaye de faire émerger quelque chose de spectral, lié à des angoisses primaires et travaille ses sujets comme une matière vivante qu’elle
déforme. Le rapport que l’on entretient avec les animaux l’intéresse. Elle transcrit une expérience
sensible et une affinité avec certaines espèces qui l’ont accompagnées depuis l’enfance. Elle évoque
notamment une violence sourde, conflictuelle à l’égard d’êtres vivants qui nous sont à la fois familiers
et étrangers. Omniprésents dans les contes pour enfants, ils s’incarnent et se désincarnent sous
différentes formes : posters, peluches, figurines collectors en plastique, jouets en bois…
Citation de l’artiste: « Dans mon travail, il y a des allers retours entre le dessin et le volume. C’est de ces échanges que naissent mes formes. Je travaille mes sujets comme une matière vivante. Je joue sur la transparence, la déformation et la notion d’hybridation. »